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RDV EN DÉCEMBRE 2024

pour découvrir les PODCASTS de la 21ème édition de

SERRES LEZ’ARTS 2024


PARTENAIRES

Site internet de SERRES LEZ’ARTS

La 21ème de Serres lez’Arts ! Nous revoilà au côté de cette association pour couvrir les trois jours (20.21.22 sept) de festival et d’expositions en direct ! On vous présente plus de 30 artistes & intervenants, ainsi que les partenaires de cette 21ème édition en podcast ! Venez découvrir et redécouvrir cette édition unique avec laquelle se promet très certainement la 22ème édition !!


Textes empruntés au catalogue de l’association disponible en cliquant SUR L’IMAGE

 


ÉPISODES

PAGE INTERACTIVE

Cyanotype en folie avec Jade et Michaël de l’association Lok Lak
Groin Groin Compagnie et leur spectacle “Le pouvoir de l’Amour”
Agathe Frochot Conservatrice du Musée Museum de Gap
Antoine Moreno & l’Arbre à Palabres (création commune avec Guillaume Melin & Lou Andréa Matsima)
Glen et son papier végétal
XtrasystoL l’interview
BALLARÉ CLAUDE & CHRISTIANE
BASU MADHU
BÉGUIN CRISTEL
Marie-José Allemand, Députée des Hautes Alpes
Daniel Rouit Maire de Serres
BEVILACQUA CHRISTINE
CHOLLEY JEAN-FRANÇOIS
DUCRET EVA
ÉRARD CHRISTIANE
EYERMANN MYRIAM
FOUASSIER MARIE-LINE
GUILLOTEAU PIERRE
JABLONKA AURÉLIEN
LABACHE PATRICIA
SILVE KAREN
CASTILLON CAMILLE en binôme avec la RCF
RICHÉ PAULE en binôme avec la RCF
MALAK HELENA & JEAN-FRANÇOIS MARC
MALLÉGOL ANTOINE
NÉNU
PINERO BALASTEGUI EUGÈNE
POUZOL DOMINIQUE
ROMANIN CATHERINE
DE SÉPIBUS OLIVIER en binôme avec la RCF
HIPPERT JULIETTE
Rémi PETIT & restitution des films réalisés par les 5ème du Collège de Serres.

Nous faisons des collages la plupart du temps avec des images anciennes et de vieux papiers. Nous façonnons des livres d’artiste (exemplaire unique) avec ou sans texte. D’autre part, de façon tout à fait artisanale, nous fabriquons en micro-édition (une vingtaine d’exemplaires) de petits livres pour lesquels les collages peuvent inspirer des auteurs contemporains, pour d’autres ce sont les textes qui amènent les collages. Les auteurs peuvent alors être contemporains ou plus anciens…


…Des pots, ces humbles objets sont en fait universels et intemporels. Ils créent un lien civilisateur, je veux dire par là qu’ils ont été et sont encore en tous lieux et de tous temps, depuis le néolithique, propres à l’humanité. Ces objets sont probablement parmi ceux qui ont primitivement révélé la créativité de l’homme………………


Mon imagination et ma sensibilité à l’écologie influencent et guident mon travail artistique fait d’assemblages mixtes en tout genre. Comme je m’interroge sur les débordements de la société de consommation pour l’avenir de notre planète, mes créations témoignent de ces craintes et si mes personnages exhibent un air oppressé, parfois persécuté, ils sont plus généralement gais et burlesques, révélant chacun la part d’animalité qui nous anime dans un monde trusté par la standardisation et l’industrialisation.


Mes techniques sont simples : collages, pigments, encres, monotypes, graphite en poudre, brou de noix sur des papiers issus de livres anciens. L’écrit, le temps, la trace font partie de ma recherche. Pour cette exposition j’ai choisi de travailler sur le thème de l’arbre avec jean François Cholley, photographe, sous forme de diptyques peinture photo dans une correspondance subjective du fond et de la forme en petits formats.


Photographe – Plasticien, j’utilise toutes les techniques photographiques du XIXe siècle qui sont complètement artisanales, je fabrique tous les composants et toutes les chimies… À travers ce travail je fais une relecture de toute l’histoire de la photographie. Daguerréotype, Calotype, Papier salé, Albumine, Collodion, Cyanotype, Van Dyck, Charbon, Gomme bichromatée, Platine / Palladium, Bromoil, tirages manuels, pièce unique… Pour cette exposition, j’ai choisi de travailler sur le thème de l’arbre avec Christine Bévilacqua, peintre, sous forme de diptyque photo/peinture dans une correspondance subjective de fond et de forme en petit format.


« À l’image de la pensée créatrice d’Eva Ducret, son oeuvre, dans la logique interne de sa cohérence formelle est sensitive et sensuelle, intuitive et émotionnelle, poétique et onirique. Que ce soit matériellement sur son plan technique de réalisation plastique fixant les sensations sur les matériaux ou plus abstraitement sur son plan de composition esthétique activant les intensités artistiques, elle relève d’une conceptualité sensible. » Joël Couve


Essayer de traduire la beauté de ce qui nous unit, de ce qui nous relie à toutes formes de vie. Voilà ma quête personnelle ! Exprimer dans la matière la richesse de mes rencontres, de mes espérances et tout ce qui me fait vibrer. Sculpter la pierre, modeler la glaise ou travailler le verre pour participer à cet élan d’ouverture et d’éveil et réenchanter le monde.


L’argile m’offre le moyen de matérialiser mes pensées et de les partager avec vous. Ce sont des mondes fantastiques, des contes et légendes qui m’inspirent souvent. Des mondes d’enchantements, de beautés et de laideurs, de joies et de peurs. Des mondes souvent plus profonds qu’on ne le pense. Merci à mes parrains (Gilles et Yves) de m’avoir initié à la technique du modelage, de m’avoir donné ces outils pour vous dire : « retrouvons nos âmes d’enfants, le monde en a besoin ».


En sculptant j’allie poésie, savoir-faire, dialogue avec la nature, source infinie d’inspiration. Mes créations tentent de donner corps à mon ressenti du vivant, en nous et autour de nous, à la matière subtile qui tisse nos vies et qui le temps d’une mise en forme, se cristallise permettant le partage avec les autres. Riche de 35 ans de taille des pierres, je m’aventure vers le végétal, le fragile.


Artiste en Art – Nature nomade, je parcours des chemins de traverses entre disciplines, la sculpture, l’installation, la performance, la photos, la vidéo, la peinture. Je propose ici une promenade contemplative, à travers le portrait de paysages qui m’inspirent. Des lieux riches de diversités et de singularités, de vies, de formes, de couleurs et de matériaux, qui sont pour moi des matières à penser et à agir. Pour un éloge à la sobriété heureuse, une présence attentive et active, vers un horizon désirable à partager.


Cette série s’aborde simplement par la forme. Modelée en céramique sans émaux,ce sont les couleurs des terres (grès) qui permettent d’animer ces animaux qui échappent au commun par un détail, une mise en scène, une attitude ouvrant peut-être à un regard anthropomorphique.


Exercer la relation au monde, au non-humain, au non-animé. Saisir la résonance intérieure, en inscrire la trace, dans une relation intime et quotidienne : je dessine et peins la nature que j’habite, ni spectaculaire, ni spécialement pittoresque, encore moins sublime. Puis se tenir dans l’atelier pour qu’émerge « un tracé, visible encore, où tout autre regard retrouvera les motifs qui soutiennent son inspection du monde. » Maurice Merleau-Ponty, L’oeil et l’esprit.


« En glanant objets, savoirs et récits, le duo d’artistes glaneurs composé d’Helena Malak et Jean François Marc vous invite à pénétrer à l’intérieur de leur cabinet de curiosité animal. À la façon d’une carte mentale in situ, les habitants seront invités à partager leurs expériences des mythes et légendes du coin et à réfléchir collectivement nos rapports au vivant et au sauvage. »


Port d’Attache (figuré): tout ce vers quoi ou qui, on tend à revenir De mon village d’enfance aux pêcheurs d’Afrique de l’ouest, en passant par le Vieux Port de Marseille, embarquez pour l’exposition photographique Port d’Attache. Naviguant entre les sens et définitions, cette exposition propose une exploration de ce que peut représenter un port d’attache. D’inspiration documentaire et travaillant principalement en argentique, l’idée est de chercher à poser un regard personnel sur le réel. En essayant de partir de l’intime et d’expérimenter de nouvelles formes de narration.


Mes photographies content ce qu’il reste d’une situation vécue, ni hasardeuse ni complètement logique. S’attachant au réel, elles viennent dépeindre des paysages hybrides, ceux que j’ai croisés sur ma route lors de « road trip ». La solitude, la beauté du goudron et des arbres se côtoient. La condition humaine devient condition des paysages, mi-asphalte mi-terre. La démarche documentaire est ici un moyen d’observer et de politiser notre rapport aux paysages, de questionner leur devenir. Le regard et l’écoute sont un point de départ pour couper le moteur. Faire une pause dans l’errance.


Non Finito

Expression italienne qui désigne l’état d’inachèvement d’une oeuvre d’art. Le côté négatif de l’oeuvre ne mérite l’attention que dans la mesure où il est fortuit, volontaire, regretté ou apprécié par l’artiste ou encore par son public. Le Non Finito peut être considéré comme une imperfection. Mais pour moi c’est un moyen d’expression intéressant qui questionne sur la perfection et qui élargit le regard sur l’art.


Le dessin est une manière de me confier, de « digérer » le monde qui m’entoure. La série que je présente témoigne de ce qui me fait plaisir, ce qui m’interroge, m’interpelle. C’est une routine que j’avais déjà adoptée à l’école déjà. Surtout au collège, en dessinant sur les pages de mon agenda qui m’accompagnait quotidiennement. Alors que j’avais du mal à comprendre ce qui se passait dans ma tête, dans mon corps.


C’est en cheminant le long des sentiers que mon regard enregistre le graphisme des herbes, la texture de la terre, de la roche et que je commence à utiliser mon souffle comme un matériau. Mes pratiques se nourrissent entre elles, évoluent fréquemment par réappropriation d’éléments antérieurs. Une impression de force apparente s’en dégage alors qu’à l’inverse les techniques utilisées suscitent un sentiment de grande fragilité. C’est paradoxalement cette oscillation qui alimente ma recherche et ancre mes choix plastiques.


Les peintures de Karen Silve sont des distillations de ses émotions, impressions et expériences dans les domaines de la nature et de la culture. Entourée par la beauté des paysages du nord ouest du Pacifique aux États-Unis, où elle est basée, et par la campagne autour de sa maison familiale en Provence, en France, elle superpose la couleur et le geste dans des récits abstraits, composés de visuels, de sensations et de souvenirs, qui fusionnent dans un espace pictural non littéral.


« Dans sa démarche, l’artiste cherche à comprendre intensément différents lieux, leurs structures urbaines et sociales, en réfléchissant à la notion de culture globale. Ses paysages, plus encore, sont le résultat d’un processus de création qui n’utilise pas de représentation cartésienne, mais des lignes organiques, intentionnellement déformées du point de vue d’un oeil sensible et une organisation basée sur la perception. » Extrait du texte de Gisèle Bento Fernandez, pour l’exposition Fios de Paisagem, à Rio de Janeiro.


Depuis quelques années, les fontaines et les lavoirs de Serres ne murmurent plus leur chant de l’eau. Ils ont perdu leur sens et le caractère essentiel et vital qu’ils avaient il y a un siècle. Ce ne sont plus des lieux de vie, mais des patrimoines souvent à l’abandon. Leur silence nous en dit long sur nos modes de vie, nos sociétés mais aussi sur les questions environnementales qui nous touchent. Que faire de ces patrimoines si ce n’est leur redonner une puissance poétique et symbolique via le geste artistique ? Proposer un projet autour de la thématique de l’eau est l’occasion de redonner une seconde vie à ce lieu et de sensibiliser le public autour de ces délicates questions.


…Pour arriver à créer sur un lieu / territoire / paysage, je dois m’en imprégner. Le passage par la photographie et le dessin sont des moyens pour l’explorer finement. Photos, dessins, oeuvres in situ deviennent des médiations avec le lieu, une façon de me mettre en relation avec le visible et l’invisible du paysage.


Dans un univers humoristique et absurde, Juliette Hippert réalise des jeux à partir de détails de la vie quotidienne, des corps-objets qui se racontent dans l’espace sous la forme de performances, machines ou installations textiles. Une installation participative « Permis de glisser » pour mieux prendre la tangente vous attend… Un parcours de glisse préparé par les CM1, des règles du jeu pour glisser de plusieurs manières à l’aide d’accessoires et de sculptures à glisser sont proposés !


Cette année, nous avons également pu accueillir le réalisateur Rémi PETIT qui est intervenu au collège de Serres pour 12 h auprès de la classe des 5èmes 2 pour un projet en lien avec l’image photographique et l’image filmée. Tourner un film est une entreprise que l’on imagine compliquée, qui nécessite de gros moyens, beaucoup de personnes, beaucoup de temps, beaucoup de compétences… Mais si l’on a ni les compétences, ni le temps, ni les moyens, que nous reste-t’il ? Il nous reste le principal : l’imagination. Nos vies sont envahies d’écrans, quelle aubaine pour les adorateurs d’images que nous sommes devenus ! Mais attention ! Le monde de l’image est un monde magique où se mêlent sorcellerie, mensonge, usurpation, faux semblant… dans cette jungle numérique, il est aussi facile que dangereux de se perdre ! Quoi de mieux qu’un petit tour derrière la caméra pour en prendre conscience ? Afin de dévoiler le côté maléfique du cinéma, autant partir de rien, ou trois fois rien, une petite caméra et un micro. On ajoute deux contraintes, l’espace, et le temps. L’espace sera constitué des oeuvres qui jalonnent le parcours artistique à Serres. Le temps, c’est la plage horaire d’un cours, soit deux heures… Ensuite, inventer une histoire. La mettre sur papier, la jouer, la tourner, la faire croire. Seize élèves, 4 groupes de 4, 4 scénarios, 4 tournages, et c’est parti ! autour des oeuvres de Maurizio PERRON, Stéphanie PELLETRAT et Oriane BAJARD.


Glen nous raconte son artisanat autour d’un atelier d’artisanat inventif pour vous apprendre à créer du papier en profitant de l’abondance des vieux papiers qui nous entourent. Élaborer sa pâte à papier, sortir les feuilles «à la forme» et personnaliser son papier. Venez découvrir les étapes qui vous permettront d’expérimenter ce recyclage créatif !


Lok Lok, vous les connaissez déjà un peu sur K.T.B RADIO et autour du CEM aussi ! Et ils étaient présents à cette édition pour un atelier de CYANOTYPE Venez découvrir la magie de cette technique photographique inventée au 19ème siècle ! Tout seul ou à plusieurs, en 4 étapes simples, créez votre pochoir, exposez le au soleil, rincez et séchez la création… pour repartir en moins de 30 minutes avec une oeuvre aux teintes Bleu Prusse !


Un premier tour au Fourbi du Château avec John des XtrasystoL ! Voilà ce qu’en dit Télérama, «XtrasystoL c’est de la chanson palpitante Electro/Rock !» Telerama / «Ou encore Les Inrocks «XtrasystoL vous réanime à coups d’électro-choc. De la chanson Rock, poétique et incarnée. Avec ce zeste de disco pour nous faire danser sur la même onde.» Bref ! Un groupe qui vous emporte et qui vous fait danser ! Croyez nous, on y était !!


Un second tour au Fourbi du Château avec Antoine & Thibaut de la Groin Groin Compagnie et du spectacle “Le pouvoir de l’Amour” Un duo incroyable, entre humour et délicatesse, entre comédie et drame. Un moment de détente et de légéreté où ces incroyables comédiens font l’apologie du sentiment le plus beau qui soit à proportion du plus compliqué de la nature humaine : l’amour ! Une découverte qui fait un bien fou ! Nos deux comédiens, viennent nous raconter cette comédie à nos micros !


Interview de Jules Praud pour la RCF