20 ans d’exposition, de découvertes, de rencontres, de festivités et d’art ! Serres lez’Arts fête ses 20 belles années de création mais aussi d’association et de retrouvailles en invitant pour cette occasion les artistes ! Un moment de fraternité et de souvenir, un moment de fête et de fierté que les exposants partagent avec les visiteurs… en direct au bout de nos micros dans les studios tout frais de K.T.B RADIO. Son et vidéo sont au rendez vous faire pour découvrir, entre émotion et anecdotes, les artistes qui ont fait grandir l’association.
ÉPISODES
Guillaume & Laurie
Margo Vanz
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Depuis quelques années grâce à la photographie, j’explore formes, matières et couleurs des semences dites «paysannes» et, je tente de rendre à ces merveilles de la nature, leur vrai sens : celui de la reproduction.
Le but de ce travail est de nous donner à réfléchir sur la notion naturelle de reproduction de semences paysannes en montrant par ces différentes mises en exposition, les quantités de plantes ou légumes pouvant exister en partant d’une seule de ces étranges créatures.
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C’est comme une petite rétrospective,
c’est comme le temps du dessin… un
autre temps
« Tic et toque »
Si j’écrivais un dessin avec un marteau
et une enclume, je dessinerais le temps.
Si je dessinais un écrit avec une enclume
et un marteau, j’écrirais un dessin en tic-
toque de plumes. Un maréchal ferrant
à qui je soutenais que ce fut possible,
m’envoya parler à son cheval devenu
sourd depuis quelques années.
Ces yeux m’ont répondu. Tic et toque
chassaient le grand balancier du temps
des mouches. Il savait le temps et sa
couleur. Il aurait pu l’écrire à la plume
et le dessiner me disais-je. Je revenais
donc vers la marée à cheval sur le
temps, ses cheveux avaient repoussé
et je voyais bien que le cheval sourd au
loin dans le pré, avait mis ses pattes
en ciseaux, comme deux aiguilles du
temps dans ces longs cils.
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PODCAST
Sculpteur, plasticien, poète. Quelques
soient moyens, les matières et les
matériaux utilisés dans mon parcours
d’artiste, la motivation tenace qui me
porte est toujours la même : tenter des
occasions pour la rencontre, et ques-
tionner le mystère infini des « relations »
sans lesquelles il y aurait « quelque
chose plutôt que rien… ».
Mais d’ailleurs… en est-on si certain ?…”
Paule Riché
Artiste illustrateur, je joue entre deux
milieux artistiques : un pied dans l’il-
lustration ludique jeunesse et litté-
raire, l’autre dans l’art contemporain.
Alterner ces deux milieux m’amène
régulièrement à créer des ponts,
des passages qui rassemblent deux
cultures/pratiques bien trop souvent
dissociées. Pour moi le dessin n’est pas
fixé par un style, à l’image de notre
monde, il est en perpétuelle méta-
morphose. Ces transformations pos-
sibles me permettent de m’adapter
à différents projets imaginaires. Il ne
s’agit en aucun cas de dessiner ce que
l’on voit, mais ce que l’on comprend
de notre monde et de ses différentes
interprétations.
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Luc Rouault |
Paule Riché |
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Depuis les premières heures de K.T.B Radio, Bruno Rostan anime et soutient l’association tous les samedis à 20H00 avec une émission de son invention “Cette année là“. Une idée qui rappelle à chacun de quand nous sommes et à la fois qui nous fait prendre du recul, parmi les grandes événements qui ont ce monde ces années là. Mais en dehors de sa participation au projet associatif, Bruno devient une merveilleuse rencontre, un ami, un membre entier d’une famille de joyeux fous et de possibilités qu’un micro amplifie par la voix, la passion et le plaisir de donner cette émission dans l’humour, l’histoire et la musique ! Merci Bruno. <3
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Avec mes représentations de visages,
j’effectue une sorte de retour aux
sources en abordant ce genre fondamental de l’histoire de l’art :
le portrait.
D’ailleurs, dans cette série, la frontière
est floue entre portrait et caricature.
Peut-être est-ce une façon de redéfinir
le beau et d’en proposer une vision
plus personnelle. Car qu’est-ce que le
beau ? Est-ce important ? Est-on appelé
à dévaloriser systématiquement ce qui
ne serait pas considéré comme beau ?
Moi je préfère mettre en avant le VRAI.
Mais alors selon quels canons ?
BARBARA FOUGNON
Forêt d’hommes est un groupe sculptural en cours de construction, migratoire et itinérant. Chaque homme est
construit dans un lieu et/ou des circonstances différentes, parfois en
co-création avec d’autres personnes,
en utilisant la terre de chaque lieu.
Les Hommes se regroupent au fur et
à mesure de la croissance de cette
Forêt, s’exposant silencieusement à
la rencontre, en tant que groupe et
en tant qu’individus singuliers, dans le
dénuement de leur simple présence.
Ce travail est pour moi une manière
de sonder un mystère sans tenter de
l’élucider, et d’ouvrir des questionnements avec pacifisme.
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Dominique Pouzol |
Barbara Fougnon |
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Mon travail se base essentiellement
sur le psychisme et les sensations,
mais d’un point de vue chorégraphique.
Mes personnages, s’ils s’expriment
rarement par les mots, laissent apparaître leurs émotions par l’intention
de leurs mouvements, aussi infimes
soient-ils – l’immobilité étant déjà un
mouvement temporel. Avant d’être les
protagonistes d’un scénario, ce sont
des enveloppes qui ressentent. D’abord
physiquement, via le contact sensoriel avec leur environnement et leurs semblables; puis émotionnellement,
via la sémantique des situations et des gestes.
Voici tout un tas d’acrobates qui bien
que doté.e.s d’attributs morphologiques distinctifs et variés, oublient
leur individualité lorsqu’il s’agit de construire ensemble.
Emile Roulet
Provenant moi-même d’une zone
d’entre deux, les notions de Seuils,
d’intermédiaires et d’échelle se sont
révélées comme centrales dans mes
recherches. Dans chaque espace
géographique comme social, la question
« Qu’est-ce que je fais là ? » est
devenu une sorte de mantra. Contes,
histoire(s), fictions spéculatives…
Dans ma pratique, la narration est
restée mon phare: quelles histoires
les images peuvent-elles raconter ?
comment peut-on dévoiler sentiments
internes, atmosphères trop nébuleuses
à verbaliser ? comment peut-on jouer
avec le réel ? En passant par la bande
dessinée, la photographie, et le cinéma
d’animation, j’explore les différentes
facettes de ces questions.
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Joseph Roth & Emile Roulet |
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Depuis sept ans j’explore l’univers de
la haute montagne en dessinant la
trajectoire incertaine d’un guide imaginaire nommé Angelo dont j’ai trouvé la trace sous la forme d’un graffiti dans un
vieux refuge de l’Oisans. Ces créations
graphiques me permettent d’approcher
le mystère de son existence ainsi que
la beauté et la fragilité de ce monde
de roche et de glace.
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Dans ma démarche récente je lie un
travail que j’ai effectué en gravure en
1973 qui resurgit presque un demi-siècle
après sur une vision des paysages de
Qumran sur lesquels je ne me suis jamais
rendu sauf dans une pensée mystique.
Dans ma recherche j’ai mémoire de
tous les grands maîtres qui nous ont
précédés et j’essaie d’être à la hauteur
des souvenirs que j’en ai, pour commu-
niquer le beau et le vrai de la création
du monde.
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Hugo Mir-Valette_editingworldgrid (basé à Marseille France) opère en tant qu’artiste sonore, compositeur et DJ. Autodidacte, il a débuté dans la musique sur le label Dado Records (US, John Beltran) avant de co-fonder le projet Apolatl qui a donné lieu à des expositions et performances dans onze états du Mexique (2016-2019)
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Marion façonne des pièces de faïence
utilitaires et décoratives, inspirées du
monde des écorces. Elle puise dans
l’écorce terrestre, non seulement le
matériau de ses œuvres, mais aussi
les couleurs du feu que celle-ci recèle
en son sein. À l’écorce des arbres, elle
emprunte la variété des formes et la
vivante rugosité. Le contraste entre
un tournage délicat, des couleurs pro-
fondes et l’aspect brut des craquelures,
confère à ses céramiques un caractère
original et unique.
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PODCAST
D’abord viennent les couleurs, celles du
moment, de la saison, d’un lieu, d’une
émotion. Puis surgissent les formes, les
lignes, d’abord aléatoires. Mais si j’ai
renoncé à copier la nature, c’est sous
sa dictée d’eau, de roches, de ciels, que
naissent mes paysages imaginaires,
comme elle capricieux et changeants,
jusqu’à l’ultime toucher du pinceau.
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Pour ma 17ème participation, j’ai sou-
haité exposer l’étendue de mes champs
d’expression artistique. En quelque
sorte une mise à nu de ma sensibilité
créative qui tutoie la sculpture sur
pierre, le bois, le modelage papier, le
moulage béton, la photographie, la
peinture…
Il me parait toujours intéressant d’entremêler les médias artistiques. C’est pourquoi mes sculptures se muent facilement en photo ou peinture.
J’aime ce va et vient qui nourrit ma
réflexion pour tendre vers une création
polymorphe.
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Artiste illustrateur, je joue entre deux
milieux artistiques : un pied dans l’illustration ludique jeunesse et littéraire, l’autre dans l’art contemporain.
Alterner ces deux milieux m’amène
régulièrement à créer des ponts,
des passages qui rassemblent deux
cultures/pratiques bien trop souvent
dissociées. Pour moi le dessin n’est pas
fixé par un style, à l’image de notre
monde, il est en perpétuelle métamorphose. Ces transformations possibles me permettent de m’adapter à différents projets imaginaires. Il ne
s’agit en aucun cas de dessiner ce que
l’on voit, mais ce que l’on comprend
de notre monde et de ses différentes
interprétations.
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PODCAST
Déplier la montagne
Le format du panorama me permet de
saisir la montagne comme un rythme
global, comme une longue phrase
avec sa ponctuation de sommets et
de cols. J’inspecte des plis d’ombre
et les volumes mis en évidence par
la lumière tout au long des heures
passées en face à face avec elle. En
Savoie, Isère, Hautes-Alpes ou Drôme,
je tente d’écrire la montagne, ses
enchainements et échancrures, avec
des crayons de couleurs, avec des
marqueurs. Je la déplie selon plusieurs
points de vue successifs ensuite com-
binés en un seul dessin continu, un
panorama qui aboutira lui-même à un
Leporello : une montagne de poche à
déplier et replier.
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Ayant depuis toujours un intérêt particulier pour le textile, il est devenu un de mes modes d’expression favori, cependant je m’intéresse actuellement
aux matières naturelles. Puisant aussi
bien dans l’art populaire, singulier ou
contemporain, mes travaux s’orientent
naturellement vers des formes orga-
niques, baroques et décoratives. Je
joue de cet artifice décoratif pour créer
des espaces où cohabitent tour à tour,
parodie, fantaisie, humour, incongruité
et malaise. Inspirée par de multiples
sources (vie quotidienne, littérature,
sciences… ), mon travail s’articule
autour de l’homme, son environnement
social, culturel ou géographique et
interroge les liens qui les unis.
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PODCAST
J’expérimente les volumes et les
ombres, le jour et la nuit, le réel et
l’étrange, le naïf, le naturalisme, l’hyper
réalisme, tout en laissant une place sin-
gulière à l’imaginaire. Dans un monde
où tout va vite, où tout peut être vite
fait, défait, refait… J’ai l’obsession du
détail, et je prends le parti d’affron-
ter la feuille blanche avec patience,
sans droit à l’erreur, sans subterfuge
de la couleur, au trait et au point, à
l’encre noire, au feutre, au Rotring et
à la plume.
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plasticien-zingueur, a
un rôle de passeur. Sous ses mains,
l’objet utilitaire sort de l’anonymat
et devient une œuvre d’art. Une fois
nettoyée l’épiderme de la gouttière
laisse apparaître les stigmates du
temps passé, mémoire de plusieurs
décennies de pluie, vent, soleil…
tranches de vie. Une simple remise
à plat, sans autre intervention, et
l’artiste assemble les plaques de
zinc laissant parler la poésie de
cette nouvelle écriture mi-abstraite,
mi-figurative… une renaissance qui
laisse toute sa place à l’imagination
et à nos paysages intérieurs.
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PODCAST
Photographe – peut-être – Plasticien
– Graveur – peut-être – mais là n’est
pas le propos.
La transcription du temps – ou plutôt des
durées – qui s’imbriquent et se superpo-
sent, la perception des énergies en pré-
sence, la démonstration de la précarité
de ce qui nous entoure, voila ma voie.
L’humain suggéré, plutôt que montré,
entre dans mes compositions et instal-
lations pour témoigner, laisser trace…
Pas de nostalgie, mais plutôt une volonté
de constat, c’est comme çà… libre au
spectateur d’y plaquer sa propre histoire,
ses propres interrogations… Dans mon
approche, apparemment toute en dua-
lité – confrontation / effacement – c’est
en fait le vide médian, le souffle esprit,
la tension qui maintient le tout que je
cherche à faire ressentir. C’est cette
notion de délabrement / renaissance
perpétuelle que je recherche.
Nous ne sommes que ce que nos peurs
nous permettent d’être.
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LIVE
PODCAST
Mon regard semble s’égarer…
Captant des fragments d’histoires…
Celles du patrimoine bâti…
Qui se sont construites au fil des âges…
Celles de l’humain…
Qui se sont dévoilées au fil des rencontres…
Celles du végétal…
Qui se sont présentées au fil des balades…
Laissant l’imaginaire voyager…
Les inspirations affluer…
Le projet se construit pas à pas…
Vers une forme circulaire…
Symbole d’union et de ma vision…
Réunissant ces fragments…
accompagnés d’une invitation à s’asseoir…
Pour observer, regarder et voir…
En soi, autour de soi…
Question de « Points de vue »…
Le temps d’une pause…
Céd Rouz
Ced Rouz trouve ses pierres. Leur forme
lui parle. Une matière déjà vivante, déjà
formée, pleine d’une plénitude d’événe-
ments insondables. Comment prendre
chacune, chaque forme, originelle et
originale, la rencontrer, la reconnaître,
voir les signes qu’elle porte et entendre
ceux qu‘elle donne. Toucher l’intensité
la plus fine pour faire apparaître ce
que porte la pierre : une forme de puis-
sance. Sculpter pour être touché, pour
toucher. De cela, certaines sculptures
sont la trace. Equilibres improbables,
arêtes de forces cachées, assem-
blages en tension, mais aussi parer
et séparer, polir le brut, voilà ce qui
travaille Ced Rouz.
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Stéphanie Pelletrat |
Céd Rouz |
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De quel bois je me mêle ? vous diront-ils et tout ça dans un sourire de joie et de partage pour ces deux créateurs qui font de bois flottés des oeuvres vivantes : dragon, chat, chien, homme ! Ils sont capables de tout ! Guillaume et Laurie sont des artistes qui maitrisent le volume et la perceptive, qui offrent à aux travers de branches anodines, des mondes infinis de rêve et de balade intérieur. Leurs parcours touchent à tout, de la scène, à la mise en scène, à la logistique d’événements et de festival en passant bien sûr par le partage de savoir et de don. Deux êtres qu’ils faut rencontrer, entendre, découvrir et regarder.
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“Pelure d’oignons”
THÉÂTRE D’OBJET MÉMORIEL
ET ÉROTIQUE
Une petite fille, une grand-mère, des effluves de daube provençale, le moulin rouge et des souvenirs… Une comédienne vient raconter l’histoire de sa grand- mère, effeuilleuse au moulin rouge en préparant sa recette favorite. Elle nous conte avec des objets du quotidien un récit intime.
Il y a ce théâtre que l’on regarde depuis un siège rouge, devant des acteurs costumés, des décors, des rideaux en écoutant un texte et il y a le théâtre qui nous ouvre les portes de la figuration, de l’objet, de la mise en scène mémorielle. Margo VANZ nous plonge dans cette dimension, avec un talent extraordinaire au travers une histoire touchante, délicate pleine d’humour et, on vous l’assure, de larmes.
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LIVE & SPECTACLE filmé